Coulrophobie.
Nan, ce n'est pas un néologisme, même si ça en a tout l'air. Ce mot existe vraiment; c'est la phobie des clowns.
C'est, à ce jour, le seul mal dont je suis atteinte. Bon n'exagérons rien non plus, ça n'est pas réellement une phobie chez moi. Mais cette aversion a commencé assez tôt. La première fois que ma mère m'a emmenée au cirque je devais avoir quatre ans et nous avons du rentrer à la maison plus tôt que prévu. Dès l'apparition des premiers clowns j'ai commencé à hurler (et pas de rire). Dans la famille on s'est un peu interrogé, sans plus, et on n'est plus jamais retourné au cirque. On aurait pu penser que ce phénomène était passager mais pas du tout.
Autant mon dégout des haricots verts est passé avec l'âge, autant celui des clowns persiste toujours. Dans mon "club" de sport (enfin, sport, c'est un grand mot...), il y a deux clowns. Des vrais, dont c'est le métier. Et ça, ça me fait flipper. J'ai toujours peur qu'ils se radinent un jour en costume de scène ou qu'ils nous proposent en passant de nous faire une petite démo de leur "pestacle".
Mais d'où peut venir ce mal étrange ?
Aucune idée en fait. Si ce n'est que voir des adultes déguisés avec des horipeaux barriolés faire des pitreries en prenant des voix de débiles me dérange. Je n'adhère pas au truc et je trouve que ça manque souvent de finesse.
Si je devais choisir entre une photo d'Anne Geddes et une photo de clown pour décorer ma salle d'attente je choisirai certainement la première. A mauvais gout, mauvais gout et demie, n'est ce pas Yann http://idedanslaville.canalblog.com/archives/2010/10/07/18811253.html#comments